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Choix de l'emplacement

Le rosier préfère un terrain riche, ensoleillé, de préférence non calcaire, terrain bien aéré mais non venté, en évitant la proximité des arbres et encore plus le sous-bois.Le rosier préfère un terrain riche, ensoleillé, de préférence non calcaire, terrain bien aéré mais non venté, en évitant la proximité des arbres et encore plus le sous-bois.

Le choix du rosier

Les rosiers sont très variés quant à leur taille, leur aspect fleuri, remontants ou non remontants, parfumés ou non, fleurs simples ou très doubles. Il est donc important de le choisir en fonction du jardin où on désire le planter.Il faut de préférence visiter auparavant une roseraie afin de voir l'aspect du rosier adulte et fleuri et non pas se contenter de catalogues montrant le plus souvent les fleurs en gros plan. Ne pas mettre deux rosiers de parfums différents l'un à côte de l'autre au risque que les fragrances se mélangent et ainsi de ne pas les apprécier à leur juste valeur.

L'achat des rosiers

Soit à racines nues, de novembre à mars, ou, en dehors de cette période en pot. Si vous les préférez à racines nues, toujours bien vérifier l'état des branches (au nombre de 3 à 5), vérifier l'écorce qui ne doit pas être abimée, le point de greffe en bon état et les racines chevelues et bien touffues. Eviter de préférence les greffes mal venues se dirigeant d'un seul côté au risque de voir votre rosier pousser de travers.

La plantation

Dans un terrain calcaire, préférez toujours le rosier greffé sur « rosa canina ». Si vous voulez le planter sur l'emplacement d'un ancien rosier, prenez soin d'enlever complètement la terre sur œ m2 et la remplacer par de la terre nouvelle. N'oubliez pas de praliner les racines, tremper les racines dans un mélange au tiers de : terre, eau, bouse de vache ou à défaut produit spécifique que l'on trouve en jardinerie. Pour les rosiers grimpants : les planter toujours à distance du support (mur, pergola etc) d'environ 40cm et en biais, dirigé vers le support.Privilégier toujours les supports aérés, tels que pergola, colonne, grillage, de préférence aux murs. Après la plantation, tassez bien la terre autour du rosier, arrosez abondamment afin de faire disparaitre les bulles d'air.Si le rosier, au bout d'un an ou deux, semble ne pas se développer normalement, il suffit souvent de le changer de place pour qu'il reprenne une croissance normale. Bien entendu, si le rosier accepte facilement une transplantation, celle –ci doit néanmoins respecter quelques règles : le transplanter pendant la période de repos végétatif (hiver) en évitant la période de gel, ne pas abimer les racines en retirant le rosier.Le point de greffe soit être au niveau du sol en évitant de l'enterrer.

L'entretien

Le désherbage du terrain où se trouve le rosier doit se faire à la main, ne jamais employer de désherbant même spécifique. En période de sécheresse, sachez que le rosier demande de l'eau ; il faut donc l'arroser à son pied en évitant la pluie sur les feuilles et les fleurs. Le rosier est gourmand contrairement à ce que l'on croit : apportez lui de l'engrais régulièrement et tous les deux ans, en novembre, du fumier de vache bien décomposé que vous n'enfouirez qu'au mois de mars. Les produits phytosanitaires que vous pulvérisez sur le rosier pour le traiter contre les maladies ou parasites, seront plus efficaces si vous ajoutez quelques gouttes de liquide vaisselle dans le produit, permettant ainsi de fixer le produit sur les feuilles, même par temps pluvieux. Contre les pucerons, vous pouvez utiliser l'huile essentielle de lavande en y ajoutant quelques gouttes de liquide vaisselle : 5 gouttes d'huile essentielle de lavande pour 20 litres d'eau. Pour la même raison, si vous plantez le rosier non pas en isolé mais dans une plate bande avec d'autres plantes, mettez à côté de lui une touffe de lavande : les pucerons détestent cette odeur. Dans les régions où il y a un risque de gelées importantes, le point de greffe représente toujours un point de fragilité. Il faut donc le protéger du gel en buttant le rosier. Bien entendu, sur les rosiers tige, ce point de greffe étant à 1m du sol, il faut le protéger par un voile d'hivernage.

La taille

Chaque type de rosier a une taille bien spécifique : un rosier remontant est à tailler en fin d'hiver, après les gelées, les non remontants après la floraison (septembre). Certains rosiers, tels les chinensis ou les thé, supportent très mal la taille qui doit être réduite à une simple mise en forme du rosier et à l'élimination des branches mortes. Pour stimuler la remontée d'un rosier, ne pas oublier d'enlever régulièrement les fleurs fanées. Pour faciliter la floraison des grimpants, il faut disposer les branches en arc de cercle afin de permettre à la sève de redescendre jusqu'au bout des rameaux. Si vous avez choisi le rosier pour sa fructification laissez alors les fleurs en place.

Les gourmants

Un dernier problème important : les gourmands. Ce sont des branches qui sont issues du porte greffe, donc du rosier sauvage et qui doivent être éliminées afin d'éviter la dégénérescence du rosier greffé. Ils se reconnaissent facilement : la branche et ses feuilles a un aspect différent de celle du rosier et son origine est toujours sous le point de greffe. Mais attention : pour les rosiers tige, le point de greffe n'est pas au ras du sol comme pour les rosiers arbustes ou buissons, mais en haut de la tige. Toutes les branches partant de ce « tronc » doivent donc être éliminées.

Voici quelques définitions pour mieux comprendre les termes décrivant l'ascendance des variétés : Cultivar : Variante d'une espèce. X : (signe de la multiplication) Signe conventionnel placé devant le nom d'une plante ou devant son épithète d'espèce pour en signaler l'origine hybride, naturelle ou artificielle. Hybride : Végétal issu de la pollinisation croisée de deux espèces, que le croisement ait eu lieu spontanément ou qu'il soit délibérément provoqué par l'homme. Pollinisation : Transfert de pollen d’une fleur à l'autre. Pollen : Poussière jaune portée par les étamines des plantes à fleurs contenant le matériau génétique mâle. Sport : Forme de variété issue d'une simple mutation d'une plante mère reproduite par bouturage où écussonnage. Ecussonnage : Greffe en écusson, un bourgeon (œil où écusson) est prélevé sur le sujet que l'on désire reproduire pour être inséré sur le porte greffe. Synonyme : Dans la nomenclature botanique, cela désigne un nom scientifique qui n'est plus valide, mais mentionné pour mémoire; précédé de l'abréviation « syn. » Pour les rosiers, les cultivars précédés de l'abréviation « syn. »sont parfaitement valides ; pour des raisons commerciales, beaucoup de rosiers portent divers noms suivant les pays.